Au cours de ces dernières décennies, le stage s’est répandu dans l’enseignement supérieur en étant présenté comme un outil de professionnalisation, et plus précisément comme une réponse aux difficultés d’insertion des jeunes diplômés.
Or, tant les conditions de réalisation de ces stages que leurs effets sont fort mal connus. Il semble alors important de s’interroger sur la nécessité de leur évaluation.
Nous définissons le stage comme une période d’immersion passagère dans une situation de travail, dans un environnement professionnel donnant lieu à une participation observante au cours de laquelle le stagiaire pourra apprendre sur cet environnement et sur lui-même. Nous nous limiterons à traiter des stages inscrits dans des cursus de l’enseignement supérieur. Les réflexions qui suivent s’appuient sur une recherche-action collective entamée au sein du Laboratoire de recherche sur la gouvernance (le LARGOTEC, EA 4688, UNIVERSITE PARIS EST ) en 2006 et poursuivie depuis 2010 dans le cadre du Réseau d’étude sur les stages et leur gouvernance (le RESTAG) qui s’attache à mieux comprendre l’objet social stage et à construire des préconisations pour un usage optimal de ce dispositif.
Cette communication qui s’inscrit dans le deuxième axe de l’appel « Les enjeux de l’évaluation » rappellera d’abord les conditions de l’essor des stages en abordant les questions qu’il pose avant d’exposer l’importance de mieux connaître la réalité des stages pour tenter d’optimiser leur usage.
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